Alessandro Nannini
Né le 7
juillet 1959 à Sienne (Italie)
Avec Minardi
Participations : 33
Meilleur résultat : 13eme
Points : 0
Après avoir débuté sa carrière
par le rallye à la fin des années 1970,
Alessandro Nannini passe au circuit en 1980 en
disputant le championnat de Formule Abarth. A
partir de 1982, il est recruté par la Scuderia
Minardi pour disputer le championnat d'Europe de
Formule 2. Parallèlement, il dispute également
plusieurs épreuves du championnat du monde des
marques sur une barquette Lancia.
En 1986, Nannini accède à la Formule 1,
toujours chez Minardi. Pendant deux saisons,
l'Italien se débat en fond de grille au volant
d'une voiture non-compétitive sans parvenir à
inscrire le moindre point. Mais ses prestations
sont suffisamment convaincantes pour lui
permettre de signer à partir de 1988 chez
Benetton, une équipe capable de chatouiller les
meilleurs. Dès sa première saison dans
l'équipe anglo-italienne, Nannini confirme son
potentiel et sa belle pointe de vitesse, même
s'il peche encore par manque d'expérience et de
régularité comparé à son coéquipier belge
Thierry Boutsen.
En 1989, Boutsen parti chez Williams, Nannini se
retrouve de fait leader de l'écurie, un costume
peut-être un peu large pour le pilote italien,
peu réputé pour son aisance dans le domaine de
la mise au point. Mais cela ne l'empêche pas de
réaliser à nouveau des performances de haut
niveau. Son abnégation est récompensée en fin
de saison au GP du Japon, au terme d'un scénario
rocambolesque. Solidement installé à la
troisième position derrière les intouchables
McLaren-Honda de Prost et Senna, Nannini se
retrouve propulsé en tête de la course lorsque
le Français et le Brésilien s'accrochent à
quelques tours de l'arrivée. Nannini pense avoir
course gagnée mais Senna, de retour en piste
après avoir changé son aileron avant aux
stands, lui reprend la première place au prix
d'un freinage tardif et passe en tête la ligne
d'arrivée. Nannini rumine sa déception (dans le
feu de l'action, son équipe avait omis de lui
signaler le retour de Senna) lorsque tombe la
nouvelle du déclassement de Senna, coupable aux
yeux des commissaires d'avoir repris la piste en
court-circuitant la chicane après son
accrochage. Nannini peut ainsi monter en
vainqueur sur le podium et savourer ce qui sera
sa seule et unique victoire en Formule 1.
En 1990, l'équipe Benetton est renforcée par la
présence du triple champion du monde Nelson
Piquet, le leader technique que n'est pas
Nannini. Mis en difficulté lors de la première
moitié de saison, Nannini prend progressivement
l'ascendant sur Piquet et monte à plusieurs
reprises sur le podium. Cela lui vaut d'être
convoité sur le marché des transferts, et
notamment par le Scuderia Ferrari, qui cherche un
remplaçant à Nigel Mansell. Mais les
négociations échouent et Nannini accepte
finalement de prolonger son contrat chez
Benetton. C'est donc assuré de son avenir
sportif que Nannini aborde les dernières
épreuves du championnat du monde 1990, et
notamment le GP du Japon, où il compte bien
rééditer sa performance de l'année
précédente. Avant de prendre la direction du
Japon, Nannini décide de rendre visite à ses
parents en hélicoptère. C'est au moment de
l'atterrissage dans le jardin de la propriété
familiale que le drame se joue : déséquilibré,
l'hélicoptère du pilote italien rebondit une
première fois sur le sol avant de se crasher.
Dans l'accident, le rotor de l'hélicoptère
sectionne le bras droit de Nannini à hauteur du
coude. Après plusieurs heures d'intervention
chirurgicale, les médecins parviennent à
regreffer à Nannini son bras amputé. Au terme
d'une longue convalescence, il parvient à
retrouver un usage satisfaisant de son bras, mais
le manque de force de sa main droite (notamment
dans l'action consistant à serrer un objet) lui
interdit un retour à la Formule 1, et cela
malgré la généralisation progressive des
boites de vitesse semi-automatique, avec passage
des vitesses au volant. (Wikipedia)
Carrière
1986
Minardi
1987
Minardi
1988
Benetton
1989
Benetton
1990
Benetton