Gabriele Rumi
avait fait fortune en fabriquant les roues et les
jantes Fondmetal, société qui devint sponsor du
pilote italien Piercarlo Ghinzani chez Osella
dans les année 80.
Par la suite, Rumi racheta Osella qu'il rebaptisa
Fondmetal en faisant construire sa propre
monoplace par le bureau d'études Fomet dirigé
par l'ingénieur Robin Herd en 1991. Gabriele
Tarquini, Andréa Chiesa et Eric van de Poele
pilotèrent la Fondmetal sans grand succès. Dès
lors, Rumi préféra jeter l'éponge et monter la
structure Fondmetal technologies avec
l'aérodynamicien français Jean-Claude Migeot.
Une soufflerie établie à Caruso, dans le nord
de l'Italie, permet à Fondmetal de compter parmi
ses client AMG Mercedes et Audi.
En Formule 1, Gabriele Rumi entra dans le capital
de Minardi en 1998 avant de prendre le contrôle
de l'écurie l'année suivante. Mais dans
l'incapacité de trouver un partenaire motoriste,
il décida de revendre l'équipe. Après l'échec
des négociations avec le groupe sud-américain
PSN, c'est l'Australien Paul Stoddart qui enleva
l'affaire in extremis en janvier 2001, alors que
Rumi se savait déjà condamné. Il succombe du
cancer à l'âge de 61 ans.
(Bibliographie : Formula 1 magazine)