Jarno Trulli



Jarno Trulli
Né le 13 juillet 1974 à Francavilla (Italie)

Avec Minardi
Participations : 7
Meilleur résultat : 17e
Points : 0

Jarno Trulli s'illustre d'abord en karting, remportant de nombreux titres en Europe, Asie et Amérique du Nord. Il remporte le titre de Champion d'Europe de Formule Super A en 1994 et le Championnat du Monde Formule C (125 cm³ à vitesses), la même année. En 1996, pris sous son aile par Flavio Briatore (alors directeur de l'écurie Benetton Formula) il enlève le championnat d'Allemagne de Formule 3 et accède à la Formule 1 l'année suivante au sein de l'écurie Minardi. Même si sa modeste monture ne lui permet pas d'espérer mieux que des qualifications en fond de grille, il fait d'emblée belle impression en prenant l'ascendant sur son équipier Ukyo Katayama, bien plus expérimenté que lui.

Au bout de seulement sept courses, Trulli est recruté par l'écurie Prost Grand Prix pour remplacer Olivier Panis indisponible suite à son accident au Grand Prix du Canada. Trulli, soutenu par Briatore, décroche le volant après être sorti vainqueur d'un test comparatif face au Français Emmanuel Collard auquel la place semblait promise. Immédiatement, il se hisse à un niveau de performance digne de son prédécesseur en se qualifiant en troisième ligne du Grand Prix de France et en terminant quatrième en Allemagne après un duel avec Jacques Villeneuve. La suite est plus délicate : compte-tenu de sa faible expérience, il peine à remplir pleinement son rôle au sein de l'écurie française.

Alors que son intérim touche à sa fin, il se qualifie en troisième position à l'occasion du Grand Prix d'Autriche, prend la tête de la course dès le deuxième tour et mène jusqu'à la mi-course et la rupture de son moteur Mugen Motorsports. Le retour de Panis l'oblige à céder son volant dès la course suivante, mais sa prestation est suffisamment convaincante pour lui permettre d'être engagé à temps plein par Prost Grand Prix à compter de la saison 1998.
1998 tourne rapidement au désastre car la Prost-Peugeot s'avère aussi peu fiable que performante et Trulli ne parvient qu'à inscrire un seul point sous le déluge en Belgique. Il se console en constatant qu'en termes de performance, il prend progressivement l'ascendant sur Olivier Panis. En 1999, la situation ne s'améliore qu'à peine et il ne doit qu'à un joli coup tactique de décrocher le premier podium de sa carrière, à l'occasion du Grand prix d'Europe.

Les contre-performances des Prost-Peugeot n'empêchent pas Trulli de se bâtir une solide réputation dans le paddock. Pour les saisons 2000 et 2001, il est recruté par l'écurie Jordan qui sort d'une belle saison 1999. Souvent brillant en essais où il domine progressivement son coéquipier Heinz-Harald Frentzen, il ne parvient pas à concrétiser en course.

Toujours sous contrat de management avec Flavio Briatore, Trulli signe en 2002 chez Renault, l'écurie dont Briatore est le directeur sportif. À nouveau très performant dans l'exercice des qualifications où il domine son jeune équipier Jenson Button, il brille moins en course, ce qui continue d'alimenter le débat sur son style de pilotage.

En 2003, tandis que les Renault ne cessent de progresser dans la hiérarchie, on lui adjoint un nouvel équipier, le grand espoir espagnol Fernando Alonso. Mis dans un premier temps sous l'éteignoir, Trulli semble parvenir à inverser la vapeur en fin de saison. Une tendance qui se confirme dans la première moitié de saison 2004, au cours de laquelle Trulli fait mieux que jeu égal avec son coéquipier et se bat avec les meilleurs. Cette bonne période atteint son point culminant à l'occasion du Grand Prix de Monaco, que Trulli domine d'un bout à l'autre, ce qui lui vaut de remporter sa première victoire en Formule 1. Mais après quelques nouvelles places d'honneur, la mécanique s'enraye à partir du Grand Prix de France qu'il termine quatrième après s'être fait chiper la troisième place par Rubens Barrichello à quelques hectomètres de l'arrivée. Cette mésaventure, qui survient à un moment où Trulli négocie avec d'autres écuries et s'apprête à sortir du giron de Flavio Briatore, lui vaut de vives critiques de la part de son employeur. Contrastant avec sa remarquable première moitié de saison, sa deuxième partie de championnat s'avère assez catastrophique puisqu'il n'inscrit plus le moindre point et réalise plusieurs courses insipides. Trulli accuse ouvertement son écurie de favoriser Alonso. La détérioration des rapports entre Trulli et Renault aboutit à son limogeage à l'issue du Grand Prix d'Italie au cours duquel il se montre très lent sur les deux premiers tiers de la course, perdant tout espoir d'inscrire des points, avant de retrouver inexplicablement toute sa compétitivité en fin de course). Remplacé par l'ancien champion du monde Jacques Villeneuve, Trulli ne tarde pas à retrouver un volant puisque après un Grand Prix d'inactivité, il est appelé par Toyota pour disputer les deux dernières manches de la saison.

Engagé à temps plein par Toyota à partir de la saison 2005, Trulli réalise à nouveau un début de saison en fanfare puisqu'il décroche plusieurs podiums et pointe même à la troisième place du championnat du monde. Mais au fil de la saison, ses performances vont decrescendo tandis que le décalage entre ses prestations en qualifications (à Indianapolis, il décroche la première pole de l'histoire de Toyota en F1) et en course refait son apparition de manière criante. Il termine le championnat avec moins de points que son coéquipier Ralf Schumacher.
Toujours chez Toyota en 2006, il subit la baisse de forme de l'écurie japonaise et ne parvient que rarement à se mettre en évidence. Après 43 points en 2005, il n'en marque que 15 au total, et 8 en 2007 ! Il conserve malgré tout une bonne réputation, son équipier Ralf Schumacher étant sur un sérieux déclin. Il reste malgré tout fidèle à Toyota, et lorsqu'en 2008, l'écurie retrouve une meilleure compétitivité, Jarno remonte dans la hiérarchie, retrouvant le chemin du podium, au Grand Prix de France. Mais en fin de saison, son nouveau coéquipier Timo Glock commence à devenir un adversaire sérieux pour lui.
En 2009, avec une Toyota très compétitive, Trulli réalise plusieurs belles performances (podium en Australie, à Bahreïn et au Japon), mais rate plusieurs occasions de victoire (à Bahreïn et à Spa). A la fin de la saison, Toyota quitte la Formule 1 et Trulli se retrouve sans volant même si des contacts lui sont prêtés avec Lotus1 et Sauber.

Le 14 décembre 2009, Jarno Trulli est recruté par Lotus Racing et devient le coéquipier de Heikki Kovalainen. Il termine la saison à la 21e place du championnat du monde sans avoir inscrit de point. (Wikipedia)

Carrière
2006
F1 Toyota
2005  
F1 Toyota  43 points  7th
2004   
F1 Renault - ToyotaF1 , 46 points,  6th
2003   
F1 Renault , 33 points,  8th
2002   
F1 Renault , 9points,  8th
2001   
F1 Jordan Mugen Honda , 12 points,  9th
2000   
F1 Jordan Mugen Honda , 6 points, 10th
1999   
F1 Prost Peugeot, 7 points, 11th
1998   
F1 Prost Peugeot, 1 point, 15th
1997   
F1 Prost Mugen-Honda and Minardi-Hart
1996   
Winner German F3 Championship - Benetton Jr team
1986-1995   
Karting