Justin Wilson



Justin Wilson
Né le 31 juillet 1978 à Sheffield (Royaume-Uni)

Avec Minardi
Participations : 11
Meilleur résultat : 18e
Points : 0

Justin Wilson débute la compétition par le karting, en 1987. En 1995, il passe au sport automobile, dans le championnat britannique de Formule Vauxhall. Au bout de trois saisons dans la discipline sans parvenir à décrocher le titre, il décide de s'inscrire en 1998 dans le tout nouveau championnat de Formule Palmer Audi, créé par l'ancien pilote de Formule 1 Jonathan Palmer. Ce choix de carrière s'avère judicieux puisqu'il remporte le titre, et est nommé en fin d'année au prestigieux McLaren Autosport BRDC Young Driver of the Year Award. Désormais managé par Jonathan Palmer, Wilson accède en 1999 au championnat international de Formule 3000. Progressant régulièrement dans la discipline, il finit par être titré en 2001. Mais ce succès ne suffit pas à lui ouvrir les portes de la Formule 1. Wilson souffre en effet de deux handicaps: tout d'abord sa grande taille qui effraye les ingénieurs, habitués à concevoir des monoplaces pour des pilotes au gabarit de jockeys ; mais également un manque de soutiens financiers, sésame indispensable pour séduire les écuries les moins fortunées. Pour 2002, Wilson doit donc se contenter d'un volant dans le championnat de World Series by Nissan (qu'il termine 4e), d'un niveau équivalent au championnat de Formule 3000.

Malgré la stagnation de sa carrière, Wilson continue d'entretenir des contacts avec le monde de la Formule 1. Séduit par le pilote britannique, l'Australien Paul Stoddart se dit prêt à l'accueillir chez Minardi et à faire concevoir une coque adaptée à sa taille, à condition qu'il parvienne à réunir le budget suffisant. Toujours privé de soutiens financiers, Justin Wilson va alors trouver un moyen inédit de réunir la somme d'argent réclamée par Minardi: il propose au public d'acheter des « parts » de sa propre carrière, parts qui donneront aux souscripteurs des droits sur ses bénéfices futurs. L'initiative, abondamment relayée dans la presse spécialisée rencontre un immense succès et permet à Wilson de sécuriser son volant en Formule 1 et d'être ainsi au départ du Grand Prix d'Australie, première manche du championnat du monde 2003. Même si le modeste matériel dont il dispose ne lui permet pas d'obtenir des résultats satisfaisants, Wilson fait bonne impression en affichant un niveau de compétitivité proche de son expérimenté et réputé coéquipier Jos Verstappen. Il se fait également remarquer par ses magnifiques départs, dont le meilleur restera sans conteste celui du Grand Prix de Malaisie : qualifié en 19ème position sur la grille, il boucle le premier tour à la huitième place!

Il dispute les onze premières courses de la saison pour l'équipe italienne, avant d'être appelé par l'écurie britannique Jaguar pour disputer les cinq dernières courses en remplacement du Brésilien Antonio Pizzonia, écarté pour insuffisance de résultats. Chez Jaguar, il connait trois abandons sur ennuis mécaniques, mais marque son premier (et unique) point en championnat du monde en se classant 8e lors du Grand Prix des États-Unis. Mais pour la saison 2004, Jaguar lui préfére le jeune Autrichien Christian Klien (soutenu par le sponsor Red Bull) et il ne parvient pas à trouver de volant, ce qui met un terme prématuré à sa carrière en Formule 1.

Dès 2004, Justin Wilson trouve refuge dans le championnat Champ Car, au sein de la modeste écurie Mi-Jack Conquest Racing. Ses performances et sa régularité en course lui valent d'être recruté dès la saison suivante par la puissante écurie RuSPORT, où il prend progressivement l'ascendant sur son jeune coéquipier A.J. Allmendinger, et remporte son premier succès dans la discipline, lors du Grand Prix de Toronto. Une deuxième victoire en fin de saison (à Mexico) lui permet de terminer le championnat à la troisième place, derrière les invincibles pilotes du Newman/Haas Racing. Cette année là, il participa aussi aux 24 Heures du Mans sur une Dome-Judd du team Racing for Holland.
Toujours chez RuSPORT en 2006, il confirme qu'il est l'un des tous meilleurs pilotes du Champ Car, décroche une nouvelle victoire (à Edmonton) et termine deuxième du championnat, mais sans être parvenu à inquiéter Sébastien Bourdais au classement général. Il n'y parvient pas non plus en 2007 malgré une victoire sur le circuit d'Assen, et doit se contenter à nouveau de la deuxième place finale, après avoir bataillé face à Robert Doornbos et Will Power.

En 2008, suite à la dissolution de RuSPORT, il rejoint l'écurie championne en titre Newman/Haas/Lanigan Racing dans laquelle il remplace Sébastien Bourdais parti en Formule 1. Initialement présenté comme le grand favori du Champ Car 2008, il participe finalement avec son écurie au championnat IndyCar Series suite à la fusion entre les deux championnats. Il signe sa première victoire dès cette première saison, à Détroit et termine 6 fois dans le top 10, se classant onzième du championnat.
L'année suivante, dans sa nouvelle équipe le Dale Coyne Racing, il remporte une autre victoire sur le circuit de Watkins Glen, termine à sept reprises dans le top 10 et finit neuvième du championnat. En 2010 il change encore d'écurie et rejoint le Dreyer & Reinbold Racing. À deux reprises il signe une deuxième place (Saint-Pétersbourg et Long Beach) et termine sept fois dans le top 10. De plus, il signe la pole position sur le circuit de Toronto et, pour la première fois, termine les 500 miles d'Indianapolis, à la septième place. Néanmoins, il ne gagne pas de course cette saison, et ne finit qu'en 11e place du championnat. Il poursuit sa progression en IndyCar dans la même écurie en 2011.

(Wikipedia)

Carrière
2006
Champcar
2005
Champcar
2004
Champcar
2003
Formule 1, pilote,Minardi & Jaguar
2002
Wolrd series Nissan
2001
F3000
2000
F3000
1999
F3000
1998
Formule Palmer Audi
1997
Formule Vauxhall
1996
Formule Vauxhall
1995
Formule Vauxhall